3ème WEEKEND A MADA!
Ainsi me voilà déjà au 3ème Weekend que je passe en compagnie de Tiana, Nathalie et Bébé Doule (leur maman). A Madagascar bébé veut dire grand-mère et Doule est le surnom donnée, donc on nomme la personne Bébé Doule (bien qu’à vrai dire elle ne soit pas encore grand-mère, vu que ses frères et sœurs le sont, elle a hérité de ce surnom avant l’heure disons !
Au programme de ce samedi matin, grâce à mon « escadron » je suis arrivée à l’heure (même en avance) à mon rendez avec une jeune fille, étudiante en seconde année d’éducateur spécialisé, afin d’aller visiter une structure, un orphelinat. Ainsi nous avons rejoint une assistante sociale qui travaille là-bas et qui nous a fait une visite très riche et pointilleuse. Nous avons même pu partager des moments assez forts avec les enfants. Certains nous ont même suivi lors de la visite, du début à la fin, soit en nous tenant la main soit en nous tendant les bras.
Nous avons donc découvert ce centre, Aïna, qui signifie la vie en malgache, et je peux vous dire que de la vie là bas il y en a. Les enfants en sont remplies !
Par la suite, j’ai rejoint Nathalie et son groupe d’anglais (des malgaches qui s’appliquent à parler anglais) au restaurant puis nous avons migrés vers une salle de karaoké ! J’avais tout prévu, la caméra était prête à filmer ces chefs-d’œuvres, mais rien n’y fait, le karaoké n’a pas pu commencer. J’ai tout de même pu prendre en photo quelque chose d’étonnant, l’arrivée de la pluie, c’est un phénomène que je n’avais jamais pu remarquer à Paris, peut être à cause du relief, je ne sais pas…
Tiana est venu nous chercher, puis nous avons fait un petit tour au marché artisanal, et ça donne beaucoup d’envie, je commence donc à regarder les prix, les objets que je voudrais déjà rapporter en France !!
Le dimanche matin, Nathalie et moi avions prévu d’aller visiter un centre équestre. Il s’agit d’un sport plus européen que malgache, je n’ai pas l’impression que ça fasse vraiment parti de leur culture, au-delà même des prix, abordable pour un « vahaza » qui a de l’euro, mais pour un malgache cela devient de suite une somme. Pour eux, c’est surtout monter sur le cheval histoire de prendre une photo et on en descend aussi vite.
Le cheval a été une passion pour moi depuis que je suis petite, mais à partir de mon accident de cheval, il y a de ça des années maintenant, je ne m’étais jamais vraiment remise en selle. J’ai tout d’abord commencé par renouer avec les sensations de monter à cheval dans une carrière, quelques foulées, des ronds, demi-cercles, diagonales, pas, trop, galop… Et ça m’a donné envie de plus. J’ai donc emmené Nathalie avec moi dans ma passion, et d’une simple initiation, elle a finit par monter vraiment et nous sommes allées en balade dans le village.
Nous sommes montées dans les hauteurs de la ville, sur la colline sacrée d’Ambohidratrimo (ROVAN AMBOHIDRATRIMO), ce qui signifie le palais d’Ambohidratrimo (c’est là où je vie actuellement). Ce fut magnifique ! Nous avons donc découvert à la fois les chevaux mais aussi ce palais que nous voulions faire depuis plus d’une semaine déjà…
Par la suite, j’ai réfléchie, et je vais prendre une petite carte d’abonnement de 10 cours pour renouer avec cette passion. Je joins l’utile à l’agréable, mes loisirs de toujours, qu’ils soient en France ou ici, à mon expérience du pays.
Je pense que Nathalie reviendra avec moi, je l’espère en tout cas, et ramener Tiana aussi afin qu’il essaie.